Frank Herbert, l’auteur de Dune (œuvre incroyable massacrée deux fois par Hollywood), livre dans son avant-dernier roman une plongée dans le terrorisme et ses conséquences.

La mort blanche

L’histoire débute en 1996 à Dublin. L’IRA déclenche un attentat dans lequel John Roe O’Neill voit mourir sa femme et ses deux enfants. Brillant biologiste moléculaire, il n’a soif que de vengeance et met au point un virus mortel qu’il va utiliser pour punir trois pays: l’Irlande pour sa responsabilité dans l’attentat, l’Angleterre qu’il juge coupable d’avoir donné vie au terrorisme Irlandais et la Libye pour avoir mis à disposition des camps d’entraînements pour les terroristes.

Son arme, la peste blanche, a la particularité de ne tuer que les femmes. Il frappe d’abord l’Irlande puis menace les différents gouvernements: soit les ressortissants des trois pays y sont renvoyés soit il propage la peste. La presse publie les courriers et le nomme “Le Fou”. N’obtenant pas gain de cause, il met à exécution sa menace.

Le monde sombre alors dans le chaos. Commence alors la traque du Fou, des recherches scientifiques dans lesquelles chaque pays tire la couverture à soi et des actions gouvernementales dont le but est de limiter l’impact de la peste mais également de tenter de dominer les autres pays.

Conclusion

Le roman a été publié en 1982 (il y a 40 ans donc) et relate la folie terroriste à l’échelle mondiale. En 2022, cette histoire trouve un écho surprenant avec la pandémie de COVID: les technologies utilisées ainsi que l’attitude des gens et des gouvernements sont celles qui nous occupent depuis 2 ans. Totalement troublant.

La mort blanche